L’esclave fugitif dans la littérature antillaise

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KARTHALA Editions, 01‏/01‏/2000 - 408 من الصفحات
On appelait "nègre marron" l'esclave qui, aux Antilles, s'échappait de la plantation. La figure de cet esclave fugitif n e cesse d'attirer les écrivains. Des premiers auteurs blancs du XIXe siècle aux romans afro-antillais contemporains, le marronnage hante la littérature de Martinique et de Guadeloupe. Sa célébration culmine avec Le quatrième siècle d'Edouard Glissant, pour redescendre dans les dernières decennies. Aujourd'hui, un Glissant ou un Chamoiseau entrâinent leurs marrons, l'un à la conquête du Tout-monde, l'autre, à celle de l'immortalité dans l'écriture. Le renoncement à l'idéologie du territoire sonne le glas des représentations conflictuelles du marronnage. Faute d'avoir pu renverser le maître, le marron consent à l'ailleurs. Pour quels nouveaux voyages ?
 

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المحتوى

Avantpropos
5
Au commencement était la faute
45
La fin dune essence
77
Un héroïsme hésitant
111
Longoué
211
Les prises de position contemporaines
299
Les réécritures martiniquaises
351
Conclusion
383
Bibliographie
389
Index
399

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عبارات ومصطلحات مألوفة

نبذة عن المؤلف (2000)

Marie-Christine Rochmann est, depuis 1989, maître de Conférences à l'université Paul Valéry de Montpellier. Auteur d'une thèse sur le poète malgache Rabearivelo, elle a publié différents articles sur les littératures des Mascareignes et des Antilles.

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